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Les COMBATS

sur

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L’AILETTE

Les forces du côté français

La 87e division d’infanterie d’Afrique (87e DIA)

C’est une unité de la Seconde Guerre mondiale qui a combattu pendant la bataille de France du 10 mai au 22 juin 1940 dans la région.

Cette division de formation composée à 80 % de réservistes (3e catégorie) est originaire d’Algérie.

Elle est composée en mai 1940 de :

L’artillerie

87e Régiment d’Artillerie d’Afrique (87e RAA).
Lieutenant Colonel Mathieu

287e Régiment d’Artillerie Lourde (287e RALD)

L’infanterie

17e régiment de tirailleurs algériens.
Lieutenant Colonel Antelme, puis Colonel Tasse (18 juin).

18e régiment de tirailleurs algériens.
Lieutenant Colonel Clerc, puis Commandant Kaack (18 juin).

9e régiment de zouaves.
Lieutenant Colonel Tasse.

La cavalerie

87e Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie d’Afrique (87e GRDIA).
Chef d’escadron Pousset, 16e GRDI (6 juin).

 

Les forces du côté allemand

Se trouve sur l’Ailette des unités appartenant à deux armées différentes relevant du Heeresgruppe B von Bock.:

Au nord

La 6. Armee von Reichenau.

Au sud

La 9. Armee StrauB, nouvellement formée avec des unités non encore engagée en France.

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La 87e DIA

Le 18 mai 1940, la 87e divisions d’infanterie d’Afrique (87e DIA) est affectée à la VIIe armée du général Frère et fait mouvement sur l’Ailette. (Ligne général Weygand).

 

Sa mission "Tenir sans esprit de recul".

 

Afin d’empêcher l’ennemi d’avancer, ponts et passerelles devront être détruits.

 

Le poste de commande (PC) de la division s’installe à Morsain le 20 mai puis à Vassens.

 

Le front s’organise. A la fin mai, la 87e Division repasse à la 7e Armée. Son secteur est étendu à gauche jusqu’à l’Oise exclue (au delà, la 23e DI reprend le secteur de la 29e) et ramené à droite au pont de la Vallée inclus (au delà, c’est la 7e DI rattachée à la 6e Armée).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le Général Frère

1881-1944

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Le Général Weygand

1867-1965

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Le Maréchal

von Reichenau.

1884-1942

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Le Général et maréchal

Von Bock

1880-1945

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Le Général

Ludwig Kübler

1889-1947

Lorsque la 87e DIA arriva dans la région la plupart des habitants des villes et villages avaient quitté leur habitation. Comme beaucoup dans l’Aisne, les Spaniciens et les Spaniciennes s’étaient réfugiés, en majorité, vers la Bretagne pendant 3 mois environ. A leur retour d’exode, une fois l’armistice signée à Rethondes le 22 juin 1940, un grand nombre avait retrouvé leur maison pillée et vandalisée.

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Insigne régimentaire

du 17e Régiment de Tirailleurs Algériens

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Les combats de 1940 sur l’Ailette dans la région.

 

Mai -juin 1940

Le secteur de la 87e DIA est divisé en 3 sous-secteurs :

 

Secteur Ouest

 

18e RTA, de l’Oise exclue au pont de Champs exclu.

(Les principaux points d’appui ; Bois de Manicamp, Bois de Fêve, Manicamp, St-Paul-aux-Bois, Besmé, Blérancourt).

Sa mission est de barrer les débouchés du Bac d’Arblincourt.

 

Secteur Centre

 

9 zouaves, du pont de Champs au pont de Guny

(Bois de la Tinette, Guny, Trosly-Loire, Selens),

Sa mission est de barrer la direction Coucy-Guny-Trosly.

 

Secteur Est

 

17e RTA, du pont de Guny exclu au pont de Pont-Saint-Mard exclu : I et IIe bâtaillons du 17e RTA.

Une partie du 17e RTA (Pont-St-Mard, Point du Jour, Ferme de Bonnemaison, EPAGNY)

Sa mission est de barrer la direction Coucy-Pont-St-Mard-EPAGNY.

 

Réserve de division : II/17e RTA à Vézaponin, EPAGNY (5e Cie prête à soutenir les Tirailleurs, 7e Cie prête à soutenir les Zouaves) GRDI à Cuts et Nampcel.

 

 

Coté allemand,

 

Au nord côté Oise, principalement face à la 87e DIA, appartenant à la 6.Armee von Reichenau.

 

La 255. InfanterieDivision (ID) Wetzel de réserve, avec en arrière sur l’Oise et l’extrémité du canal Crozat, la 263. ID Karl du 5. ArmeeKorps ‘AK) Ruoff, face au 32e RI, 23e DI.

 

La 72. ID Mattenklott du 44. AK koch.

 

La 1. GebirgsDivision Kübler du 44.AK Koch, devant la 7e DI.

 

 

 

 

Lors des combats

 

Le 5 juin, elle y reçoit l’attaque allemande et malgré une résistance héroïque se replie sur ordre le 7 juin au Sud de l’Aisne.

Pour retarder l’avance allemande, les 12 ponts ou passerelles du secteur ont été détruits.

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